Nous arrivons au musée d’un pas pressé.
Et franchissons cette magnifique entrée
À l’ atmosphère douce et enchantée.
Malgré notre épuisement
Nous montâmes doucement
Cet escalier qui nous mène à
Cette toile qui nous emportera
En ce paysage enivré…
Nous réussîmes à enjamber
ces marches,
Puis nous assîmes devant un
tableau.
Quand la dame commença à
parler,
Une bulle se forma autour de nous.
Et en écoutant la dame nous parler
Du petit garçon rêvassant,
nous nous primes à rêver
Nous rentrâmes donc découvrir, dans le musée,
L’été d’un enfant égaré dans ses pensées.
En nous asseyant, nous
remarquâmes
Sa paresse dessinée en son
âme.
On le surprend à laisser son
devoir au champ,
Ce qui pour un enfant n’a rien de méchant.
Pourquoi se retenir de flâner,
Pourquoi se priver de cette liberté ?
Quand on pourrait tous s’abandonner
À ce grand plaisir qu’est de rêver ?
La flânerie est-elle une perte de temps ?
Ou alors n’est- elle consacrée
qu’aux enfants ?
Cependant, en voyant,
Le petit pâtre rêvant
Ce fut comme une révélation pour le passe-temps.
Il ne nous donne qu’une seule envie
Partir très loin, très loin d’ici !
Il faut dire que les adultes aussi,
Loin dans leurs rêves, oublient leurs soucis.
Certains affirment que c’est un problème
Mais quand cela leur arrive,
ils deviennent blêmes.