Geste surpris
Concours les Muséales 2022
La classe des 4'5 du collège Marcel Gambier
Il n'y a rien de plus beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est posé
Théophile Gautier
Nous arrivons au musée d’un pas pressé. Et franchissons cette magnifique entrée À l’ atmosphère douce et enchantée.


Malgré notre épuisement Nous montâmes doucement Cet escalier qui nous mène à Cette toile qui nous emportera En ce paysage enivré…


Nous réussîmes à enjamber ces marches, Puis nous assîmes devant un tableau. Quand la dame commença à parler, Une bulle se forma autour de nous.


Et en écoutant la dame nous parler Du petit garçon rêvassant, nous nous primes à rêver


Nous rentrâmes donc découvrir, dans le musée, L’été d’un enfant égaré dans ses pensées. En nous asseyant, nous remarquâmes Sa paresse dessinée en son âme. On le surprend à laisser son devoir au champ, Ce qui pour un enfant n’a rien de méchant.


Pourquoi se retenir de flâner, Pourquoi se priver de cette liberté ? Quand on pourrait tous s’abandonner À ce grand plaisir qu’est de rêver ?


La flânerie est-elle une perte de temps ? Ou alors n’est- elle consacrée qu’aux enfants ?


Cependant, en voyant, Le petit pâtre rêvant Ce fut comme une révélation pour le passe-temps.


Il ne nous donne qu’une seule envie Partir très loin, très loin d’ici !


Il faut dire que les adultes aussi, Loin dans leurs rêves, oublient leurs soucis. Certains affirment que c’est un problème Mais quand cela leur arrive, ils deviennent blêmes.
 
Me laissant tomber sur la barre Je croise un oiseau du regard Il me demande comment se passe sa vie Un autre oiseau survient, l’interrompt, le poursuit.
 
Mon étui de violon ouvert,
Je m’assois, mon regard se perd. Je dis “ un repos mérité ”,Maman : “ je veux t’entendre jouer ”
 
Lorsqu’un air de violon me monte aux oreilles Je me surprends à mon très grand étonnement à rêvasser, Je pose cet instrument de merveille et succombe vite, m’endors, déjà rêvant.
 
"La rêverie est la vapeur de la pensée" .
Victor Hugo
 
Dehors, il ne pleut pas, le temps est clair, J’espérais trouver un autre horizon Le ciel bleu pareil à la mer Ne remplissait qu’une histoire de passion
 
Assise à mon bureau, je dessinais, Soudainement, je vis que reposait Sur la vitre chaude une coccinelle Qui m’emmena loin rêver avec elle.
 
Mes pensée s’envolent vers d’autres horizons Et me ramènent toujours à son nom. Je flotte sur une brume légère ; Et me sens libre comme l’air.
 
Après un travail acharné Mes doigts maintenant fatigués,
Ma tête doucement tombe bas,
Le bruit des notes me réveilla …
 
Quand mon esprit s’ égare
Comme un train quitte la gare,
Alors je n’entends plus, Ni les bruits ni la rue.